Mala, l’ile écorchée
Île au climat tropical, physiquement et culturellement proche de Valmar. Jungles, montagnes, résidus volcaniques, ruines de temples antiques… Petit à petit, Mala se soigne de la catastrophe qui l’a durement frappée, plusieurs décennies auparavant.
Chef de l'île : Li Minh
Langue nationale : Malanais
Histoire passée
Il y a un peu moins d’un siècle, en 1586 (calendrier améliste), l’ile de Mala a été frappée par une catastrophe naturelle : l’éruption du volcan Muji, au centre de l’ile, qui conduisit à une émigration quasi totale de la population ; c'est probablement l'événement historique le plus impactant de l'île.
Sans avoir de date précise, on suppose que des populations valmariennes se sont installées à Mala il y a quelque deux millénaires avant d’évoluer comme un peuple à part entière. Les malanais prônent traditionnellement la paix, le respect de l’autre, l’amour de la nature. Spirituels, ils croient en la réincarnation et ont érigé des temples de pierre ayant résisté au cataclysme. Ce sont, à travers leur histoire, des pacifistes convaincus.
L’éruption changea considérablement les mœurs. Des milliers de morts, des villages réduits en cendres, des pluies qui brûlent la peau. Une population traumatisée fut confrontée à la pauvreté extrême ; on n’inculquait plus l’amour de la vie mais celui de la survie.
Beaucoup ont rejoint les terres de Valmar, d’autres se sont éparpillés dans le continent. Certains se sont retrouvés à Mirefield, seule terre où l’Union de la Couronne les accepta. C’est là, dans les Bas-Fonds, qu’ils se sont concentrés dans un quartier (plus tard surnommé « Malatown ») où ils ont pu se développer à l’écart, dans un nouveau foyer.
Histoire présente
Aujourd’hui, l’ile de Mala continue à panser ses plaies. On compte un peu plus de 30 000 habitants majoritairement regroupés à Lanoï, ville la plus développée de l'île. Inspirés par Valmar, c’est un conseil de doyens qui nomme le chef de l’île, qui est donc un représentant politique. Celui actuel se nomme Li Minh, pêcheur de profession.
Spirituellement, les malanais respectent toujours les traditions mais ne sont plus autant « bons ». La grande émigration a fait naître des organisations criminelles qui ont une influence sur l'île ; les affaires de contrebande sont chose courante dans le coin.
Économiquement, Mala est très portée sur le commerce maritime, sur la pêche. On tente aussi de développer l’agriculture malgré les hectares brûlés. Également, l'île profite d’un intérêt de la part des historiens, des archéologues et des collectionneurs ; l’éruption a provoqué la remontée de fossiles préhistoriques de grande valeur.
Et à Mirefield, Malatown se porte bien. Pour le meilleur et pour le pire.